SAVOIR PARLER du VIN“un simple et humble travailleur dans la vigne du Seigneur” Benoît XVI parlant de lui-même, le jour son élection (pour la petite histoire, Benoît en bon gaélique se dit
fíon [fiine] vin gort [gorte] champ Maintenant pour impressionner vos amis et briller en société, nous allons prendre nos verres, mater, humer, contempler, et enfin exprimer, en bon gaélique châtié comme il se doit : Tá ‘ robe’ aige Comme en gastronomie, le terme français est souvent conservé quand on parle du vin dans une autre langue. Toutefois, si vous voulez, vous pouvez toujours employer des mots gaéliques. Ci dessous un petite lexique pour vous dépanner. Notez la façon dont les trois premiers mots se ressemblent, ce qui n’a rien d’étonnant, le français et le gaélique puisant tous les deux aux mêmes sources indo-européennes, et donc latines : cos [kos] cuisse Tá corp aige ‘An fhíniúin agus saothar an duine’ fíniúin [finiune] cépage, la vigne Michel Montignac est un inconditionnel du bon vin. Dans ‘Boire du vin pour rester en bonne santé’ (Flammarion 1997) il est formel, il faut boire pas moins de quatre verres de vin rouge par jour. Pascal Ide est plutôt contre, dans ‘ Les 7 Péchés Capitaux’ (Mame Edifa 2002), il fulmine : ‘la gourmandise – dans le solide comme dans le liquide – dispose à certaines attitudes extérieures : la tendance au bavardage, à la multiplication des paroles inutiles; une exubérance, un manque de maîtrise dans les gestes qui peut aller jusqu’à la bouffonnerie ; une négligence physique qui affecte la dignité et blesse la politesse”. Il aurait pu être plus bref et nous donner simplement le dicton gaélique suivant : ‘Nuair a bhíos an braon istigh bíonn an chiall amuigh’
Un appel à la tempérance
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© Chronique-gaélique 2003 – tous droits réservés Dernière mise à jour : dimanche 25 mars 2007 Un site-express réalisé gracieusement par ICS pendant la récré. |
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